Massacre à la tronçonneuse

Devant chez moi, ils coupent les arbres.
J'avais l'impression d'habiter dans une forêt en regardant par la baie.
D'être un peu loin du monde, coupé de tout, et cela, juste en regardant au-dehors.
J'entends le bruit des tronçonneuses ; je vois les branches s'amonceller sur le sol ; je discerne désormais les habitations alentour. Je suis à nouveau en ville et non plus en pleine jungle, dans ma grotte.
Je pense à Zézé.
Et je pense aussi à elle...
Je sais désormais qu'elle ne reviendra plus, c'est sûr.
Et tout ça m'étreint un peu le coeur.

Comments

[sebald]

Quand on a la chance de voir une chouette, c'est sept ans de bonheur garantis. Quand on a eu la grâce de l'avoir pour amie, c'est pour toute la vie. Ne soyez pas triste, Monsieur Cosmic, et surtout ne craignez pas les augures. Celui-ci est très bon.

[andrewlebarbare]

Ah, les animaux, ça n'as pas forcément plus de conscience qu'un arbre mais c'est tellement plus attachant...
Et pour ont panorama, c'est triste... Moi même je connais un quartier endormi qui semble appartenir à une ville près de la mer du Nord, isolée...et pourtant si on prend le bus pas loin, direction le centre!!
Et je me rends compte que ce n'est pas mon blog...désolé!